Riga – Moscou – Train
Hello guys,
Voilà notre premier article avec pas mal de choses à vous raconter.
Riga
Tout d’abord, on avait décidé de faire une escale de 8h à Riga.
Après avoir mangé le burger de la hess parce que tout était fermé, on a voulu boire une petite bière.
Après quelques pintes bien méritées sur la place la plus mignonne de Riga, nous avons croisé un bar français, qui n’avait de français que l’appellation et le fait qu’il passait TF1 avec un projo sur le mur.
On a pu y goûter le Cuba Libre le plus dégueulâsse de l’histoire.
Suite à ça, il nous fallait bien un autre verre donc on a enchaîné sur un bon bar-boîte où on a pu avoir la salle du sous-sol entière pour nous avec un DJ.
DJ Johan
Au bout d’un moment fallait bien qu’on retourne à l’aéroport – surtout que le soleil se lève vers 4h du mat – donc on est rentré en taxi (10€ vs. 30€ à l’aller) pour aller choper quelques précieuses minutes de sommeil – après avoir bu une dernière bière à l’aéroport.
Astuce de baroudeur: au lieu de payer une nuit à l’hôtel, sortez en boite toute la nuit et dormez sur les bancs de l’aéroport, ça coûte rien et ça nique pas du tout le dos ⭐️
Moscou
Arrivés bien décalqués à Moscou, on a pu constater plusieurs choses : les russes ne savent pas indiquer les choses. Arrivés sur place on s’est rendus compte que notre hostel avait déménagé en bordure de ville, du coup on a du réserver un autre hostel. Cet hostel que nous avons cherché pendant 40min alors qu’on était devant l’immeuble tellement c’est pas indiqué !
Et surtout: PERSONNE NE PARLE ANGLAIS DANS CE PAYS
C’est assez aberrant de voir le niveau 0 de l’anglais des russes, parce qu’en fait ils ne l’apprennent pas à l’école. Donc forcément ceux qui savent un minimum sont seulement ceux qui ont voulu l’apprendre ! Même dans les musées et dans le shopping mall de la place rouge ça parle pas du tout.
En fait, des qu’ils ont plus de 30 ans tu peux être sur qu’ils ne parlent pas anglais.
Autre point sur la langue: il faut absolument connaître le cyrillique pour voyager en Russie, parce que même certains bars ou restaus de Moscou n’ont pas de menu en anglais, et les indications ou explications des musées n’en parlons même pas 🙃
Malgré ça, on a pu profiter de la ville en visitant la place rouge, de jolis coins comme le Parc Gorki ou des bars et des restos plutôt cools.
Le métro classou à la mode С.С.С.Р. de Moscou
On a aussi profité de la vie nocturne de Moscou où on a rencontré un groupe de Kirghizes qui cherchait comme nous à sortir un dimanche soir – tâche compliquée.
Sinon Moscou, qui reste cher par rapport aux autres villes plus reculées, est quand même très abordable. On a pu se faire des plats + pinte dans de bons restaus d’endroits populaire pour moins de 30€ à deux.
Faut faire attention aux roubles par contre c’est roublard, on peut vite payer un peu trop si on fait pas la conversion !
Transsibérien
Nous voilà arrivés au cœur du sujet du voyage : le train 🚞 !
On a partagé notre premier voyage de 28h avec un groupe de slovaques qui voyageaient comme nous. Organisés comme on l’est, on a failli rater notre train; du coup arrivés en retard et on a pris les banquettes du dessus – alors que nos sièges étaient ceux du bas, on l’a compris plus tard.
Alors clairement, c’est pas très confortable. La nuit qu’on a passée dans le train était assez compliquée, ni les slovaques ni nous ne savaient qu’il y avait un store à baisser et sachant que le soleil ne se couche qu’entre 23h et 4h du matin ça fait court !
Sans compter les slovaques qui laissent leur boite de conserve du pire pâté du monde ouvert pendant tout le voyage pour que ça daube bien sa mère 👍 Surtout qu’ils voyageaient à quatre donc c’était le gros squat à 6 dans notre cabine pendant tout le voyage ! Les meilleures places sont donc clairement celles du bas, et dans les deux cas les lits sont très étroits et pas très confort.
Niveau nourriture on n’a pas trop géré pour le premier voyage, on avait seulement pris des nouilles instantanées pour les repas, c’était pas super nourrissant, vu que la seule source de chaleur est le samovar qui délivre de l’eau bouillante.
En tout cas, tout le wagon est géré par la Provodnitsa, c’est toujours une femme qui tient ce poste (dans les bus les femmes qui prennent les billets c’est pareil, toujours des femmes), mais on sent que c’est elle qui commande et qui chapote tout. On la respecte et elle fait un peu figure de Maman-chef du wagon.
Après tout ça on a quand même fini par arriver à bon port à Ekaterinbourg qui sera le sujet du prochain article.
À la semaine prochaine 😘
Deux connards en one-use slippers qui attendent que l’hôtesse d’accueil récupère des clés après nous avoir tous enfermés dehors comme une bolosse.
Complètement frais aux environs de 6h du mat avec une dernière Piva
???